Clip From France To Patagonia
18/12/2013
En cette fin d'année 2013, voici un petit clip vidéo avec les photos coup de cœur du Tour du Monde From France To Patagonia...
Musique Ben Howard "Black Flies" Every Kingdom
Monde
18/12/2013
En cette fin d'année 2013, voici un petit clip vidéo avec les photos coup de cœur du Tour du Monde From France To Patagonia...
Musique Ben Howard "Black Flies" Every Kingdom
27/09/2013
Après un an autour du monde et de nombreuses rencontres autour de la musique, je poste ce projet vidéo, fil rouge de ce voyage.
Musique Cocoon "Owls"
26/09/2013
01/06/2013
Voici quelques éléments de réponses suite au message posté ces derniers jours sur le blog par la classe de Saint Sauveur.
"Les saints sauverais sont de retour avec leurs questions ! Nous avons encore quelques questions sur ton tour du monde et ton retour en France."
"Nous avons également quelques questions sur ton nouveau projet qui nous a impressionné !"
"Nous te souhaitons BON VOYAGE ! Merci de nous faire voyager et rêver !"
Merci pour votre message et vos questions toujours aussi pertinentes. Je regrette de ne pas avoir eu le temps et de disponibilités pour monter vous voir après mon retour en mars. Je vous souhaite à tous une bonne fin d'année scolaire avant de partir en vacances pour deux mois (assez pour faire un tour de France ? ahah). Bonne continuation et bonne entrée au collège pour les plus grands.
J'espère que mes aventures vous donnent goût au voyage et vous motivent à travailler à l'école ! Bon courage et peut-être à bientôt sur les routes du monde !
Entretien avec la classe des CM2 de l'Ecole Primaire Publique J. Maignan de Saint Sauveur le Vicomte
Lire les autres échanges avec la classe de Saint-Sauveur le Vicomte »
27/05/2013
De retour de mon tour du monde From France To Patagonia depuis peu (mars 2012 » mars 2013) et après avoir traversé plusieurs continents, pays et cultures, je me lance dans une nouvelle aventure :
Riche en paysages et réseau routier, la France est un territoire qui se prête tout à fait au vélo. Le tour de Corse à vélo réalisé en 2010 fut une première étape et j'espère rallier les 63 villes contrôles dans les délais, soit moins de 60 jours. Je prévois rouler entre 100 et 150 km par jour, soit une moyenne de 120 km pour profiter des journées de repos. J'ajoute à ce parcours les trois îles Oléron, Ré et Noirmoutier qui s'ouvrent au continent via les ponts et gois !
Outre le défi sportif des 5000 km à parcourir avec plus de 30 cols à gravir, dont 8 de plus de 2000 mètres d'altitude lors de la traversée des Alpes et Pyrénées, c'est pour moi l'occasion de repartir sur les routes, de me surpasser, de voir si le peuple français est aussi accueillant que les peuples rencontrés l'année dernière, de découvrir des régions qui me sont encore inconnues, de repérer les jolis coins pour un futur job et maison :)
26/05/2013
Suite à mon aventure vécue l'année dernière autour du monde et grâce à ma petite vidéo Tour du monde Ukulélé, la famille de Miles m'a contacté dernièrement pour participer à leur projet tour du monde en musique : www.levoyagedemiles.com
"Afin d'illustrer notre voyage en musique, au gré des rencontres et des échanges autour des pratiques musicales, nous – Fred (36), Peggy (32), Miles (5) – partons en août 2013 pour une année à la rencontre des enfants de douze pays du monde entier et de leurs écoles.
Nous proposerons, sous forme d'ateliers, de partager avec les enfants et leurs enseignants le patrimoine de la chanson française (écoute du répertoire français, découverte des instruments, initiation à la langue française à travers les chansons), en nous appuyant sur le travail effectué avec l’école de Miles, l’école Hoche à Colombes, l’année scolaire précédant le voyage. Parallèlement, nous donnerons aux écoles la possibilité de témoigner de leur propre patrimoine musical, culturel et linguistique."
Mes nombreuses rencontres avec mon ukulélé m'ont encouragé à suivre Peggy, Fred et Miles dans leur superbe projet et échanges hors frontières. C'est donc avec enthousiasme que j'ai accepté l'invitation de Peggy pour les rencontrer à Paris ce weekend. Nous avons partagé de bons moments, notamment lors des enregistrements de deux chansons "Somewhere over the Rainbow" et "Chupee", accompagnés de Peggy au chant et Miles à la flûte (sacré numéro ahahah). Bravo à Fred, le papa cadreur / monteur pour ces deux petites vidéos souvenirs.
Bonne route à vous trois, prenez beaucoup de plaisir dans cette aventure. Merci beaucoup pour votre accueil chaleureux du weekend, j'en garde une très belle expérience humaine.
Le voyage de Miles, c'est LE voyage à suivre en 2013
ps. petit message au SuperEcolo, au Yoda ou encore au gourmand et au Champion Zozolympiques de saut de slip : Miles !
1. En cas de besoin, frotte derrière tes oreilles tu y trouveras une petite pièce
2. Attention à la bière, ça fait grossir et aller aux toilettes :)
3. Pense à prendre ta balle magique de poche (pas comme ta trompette) !
4. Prends soin de tes parents géniaux qui t’emmène au bout du monde, je veux vous revoir au retour avec la même joie de vivre et refaire ton SuperMegaCheck de mainsDoigtsCoudeTête !
26/04/2013
Hier soir, vendredi 26 avril 2013, s'est déroulée la projection photos de mon tour du monde, à la salle des fêtes de Bourgvallées.
Cent vingt personnes ont répondu présent dans la salle d'embarquement et ont tous décollé pour 2h30 de voyage autour du monde avec La Samsonnaise Airline. Au programme, destination Népal, Thaïlande, Vietnam, Indonésie, Australie. Après une courte escale à Sydney pour profiter du Duty Free, nous reprenons le vol en direction de la Nouvelle-Zélande, Fiji, Chili, Bolivie, Pérou et Argentine. Une exposition souvenirs et des interviews ont animé et rythmé la soirée. Merci à David pour son aide et sa participation.
J'espère avoir éveillé la curiosité des spectateurs pour découvrir ces merveilles naturelles ou humaines de visu !
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité..."
Cette soirée était organisée avec la Samsonnaise, association sportive et culturelle de la commune. Je les remercie pour leur invitation et leur aide dans la préparation. Merci également à la commune pour le prêt de la salle.
Retrouvez les articles, photos, vidéos, carte, préparation, équipement, ... et bien d'autres informations sur ce blog. Bonne visite !
01/03/2013
"1 an, 11 pays, des milliers de souvenirs..."
Déjà de retour*. La fin de mon tour du monde et des épisodes en ligne par la même occasion ! Cependant, il se peut qu'il y ait encore un peu d'activité sur le blog, affaire à suivre...
Après presqu'un an de préparation et de maturation, j'ai réalisé ce projet qui me tenait à coeur. Aucun regret d'avoir quitté ma petite vie paisible boulo/vélo/dodo pour une vie nomade pleine d'inconnues, sur les routes à la découverte de paysages grandioses et aussi variés que la nature peut nous offrir, de nombreuses rencontres, un carnet d'adresses bien plein, des souvenirs pleins la tête...
Un an c'est court, mais j'ai cette étrange sensation déconcertante d'avoir vu tant de choses et vécu tant d'experiences depuis le mois de mars 2012, que l'on en oublierait certaines étapes. Évidemment, il y a les photos et le blog pour se remémorer tout ce tour du monde mais après un si beau voyage, j'aimerais garder davantage les sensations, l'excitation, l'émotion, la fatigue, la surprise, le bonheur des moments vécus ! Faudrait-il repartir ? oui c'est sûr :)
L'arrivée en Patagonie a déclenché l'alarme, la cloche du dernier tour de la course de vélo, dernière ligne droite, la fin ! On prépare un voyage dans les guides, sur Internet et on s'imagine les pays, les villes et sites naturels pour enfin poser le pied en terre inconnue...
Commence alors l'aventure : on met des images sur les lieux lus à droite à gauche durant la préparation, on change de nationalité durant deux semaines, un ou six mois, on s'immerge dans la culture et on se perd dans la langue, on vit le moment présent et on jouit de la beauté naturelle qui nous entoure, on respire la fraîcheur et la pureté des montagnes ou la pollution des villes, on apprécie le calme après le tumulte urbain, on rencontre les ethnies et on partage nos cultures autour d'un verre et la musique, on va chercher un bout de conversation au bout du monde...
Le voyage c'est aussi changer de lit tous les deux ou trois jours, s'organiser au jour le jour, prévoir et anticiper les transports, itinéraires ou réservations de visites. C'est dormir dans les bus et aéroports, manger dans la rue ou sur le marché entre un poulet tête pendante et les boyaux de porc. C'est aussi attendre une journée sous la pluie que quelqu'un ne s'arrête en stop, faire attention à ses affaires notamment à son passeport qui devient son doudou, c'est essayer de se faire comprendre par les signes à défaut de ne pas pouvoir communiquer en anglais ou la langue locale, c'est prendre des douches froides ou pas, c'est essayer les toilettes du monde (debout, assis, accroupi, sur une jambe, en se bouchant le nez, avec du papier carton, ...). C'est faire attention aux dépenses de tous les jours pour économiser et se faire plaisir dans les activités plus onéreuses : beaucoup de marche pour ne pas payer le taxi, se goinfrer au petit déjeuner gratuit pour ne pas manger le midi et économiser un repas (à devenir radin ahahah) !
Il y a l'avant, pendant et... l'après. On ne rentre pas le même d'un si long voyage, mais je ne pense pas avoir énormement changé, vous me reconnaitrez. Peut-etre encore plus solitaire, toujours peu attiré par la foule et les soirées, mais... je bois du vin ! Je reviens avec des projets dans la tête et mon auto-entreprise a relancer.
La question se pose : rester ou repartir ?
Je remercie les lecteurs assidus qui ont suivi les épisodes du tour du monde via le blog. J'éspère vous avoir divertis et fait découvrir de belles choses durant vos soirées, pauses hebdo ou depuis le boulot (chut !). Le blog, c'est pas moins de 3280 visiteurs uniques, 11 320 visites, 34 700 pages vues, 235 articles publiés, 5000 photos, 50 vidéos, et consulté depuis 69 pays dont la France, Nouvelle-Zelande, Etats-Unis, Allemagne, Argentine, Australie, Singapoure, Indonésie, Belgique et Canada, pour les 10 premiers...
J'enrichis le blog de deux nouvelles pages "Coups de coeur" et "Top 3", préparées ces derniers jours, pour conclure le voyage et vous rendre compte de mes ressentis.
Pages accessibles depuis le menu de navigation dans la colonne de droite
J'ai ouvert le blog avec une citation, je clos ce tour du monde avec une autre lue dans une auberge en Argentine, et un beau clip de Alt-J (∆), un groupe de rock indépendant alternatif anglais, avec des images et expressions du monde. Enjoy !
"Le voyage est la seule chose que vous pouvez acheter, qui vous rend plus riche"
28/02/2013
Voici un petit brainstorming des coutumes et traditions que j'ai pu relever durant mon séjour en Argentine.
27/02/2013
Nous y sommes : Ushuaïa la capitale de la province Argentine la plus méridionale, la Terre de Feu ou "Tierra del Fuego" comme Antoine aime si bien dire avec son accent rital. Située en bordure de la baie éponyme, à proximité du canal Beagle, la ville est considérée comme étant la plus australe du monde, d'où son surnom la "Fin del mundo".
À première vue, Ushuaïa semble très industrialisé avec son port, le plus proche de l'Antarctique (peu dépaysant pour Tonio qui vit à Saint-Nazaire !). Nous en ferons rapidement le tour à pied en passant par la rue touristique remplie de magasins souvenirs. Nous montons également sur les hauteurs de la ville, près du glacier Martial, pour avoir une vue panoramique de la baie.
Enfin, nous passons notre dernier après-midi sur l'eau, à la rencontre des lions de mer et des pingouins en naviguant sur le Canal Beagle. Nous apercevrons le phare Les Éclaireurs, à l'entrée Est de la baie d'Ushuaïa, construit sur un îlot rocheux pour prévenir des dangers de l'archipel des îlots du même nom. Sur la rive opposée, nous passons au bord de Puerto Williams, un village chilien, plus au sud que Ushuaia, et sujet de discussions animées entre les deux peuples qui se bagarrent le titre de "la ville la plus australe"...
Nous terminons cette dernière journée du road-trip et de mon tour du monde par un très beau coucher de soleil sur le Canal Beagle et les montagnes en arrière plan ; "La Tierra del Fuego" prend alors tout son sens : les couleurs dégradés de orange, rose et bleu embrasent le ciel et offrent un moment magique ! Petit restaurant en ville avant de remonter à l'hôtel , ou nous croisons pour la quatrième fois en deux jours, Julien et Anaëlle, un couple français rencontré dans le bus Puerto Natales » Ushuaia, très sympa !
Je vous partage notre dernier coucher de soleil, ça m'a fait quelque chose... quand même ! Bien content d'avoir partagé cette dernière étape et ses merveilles avec le frangin. Je vous salue tous, vous qui m'avez suivi durant l'année et merci pour vos derniers commentaires. Ciao
24/02/2013
Parole au frangin
Si proche de la frontière avec le Chili, nous nous accordons un petit détour par le pays voisin pour découvrir le Parc national Torres del Paine, situé entre la Cordillère des Andes et la steppe de Patagonie, que l'on entend parler de rencontre en rencontre, depuis Buenos Aires.
Le Parc national du Chili est connu et visité par des touristes pour son grand trek "W" de cinq jours / quatre nuits, dans le grand massif del Paine où convergent des montagnes, des glaciers, des vallées, des étangs et de grands lacs. Après une journée off et de préparation à Puerto Natales, nous décidons de partir deux jours dans le parc, à défaut de ne pouvoir rester plus longtemps, avec une tente et un duvet pour rencontrer au plus près le Torres del Paine, et marcher la dernière portion du "W".
Pour faire court, et après la vidéo de Tonio, nous ne verrons rien du Parc et de ses massifs ! Nous quittons Puerto Natales au petit matin sous la pluie et des nuages bas bouchent toute la vue. Après 2h30 d'ascension sous la pluie, nous arrivons au campement Torres ou nous montons la tente sous la pluie et ou nous trouvons rien de mieux que de nous coucher dans nos duvets (encore secs) pour nous réchauffer. Petite sieste et diner sandwichs à 19h. Dur de trouver le sommeil !
Après une nuit quasi blanche à tourner comme une rôtissoire sur le dos, côté gauche, sur le ventre, côté droit, pour trouver une position qui ne défonce pas le dos ou les hanches, et ressentir l'humidité du sol ou de la toile,... nous ne nous lèverons qu'à 9h au lieu de 4h30 pour monter au point de vue et assister au lever du soleil sur les pics. La vue est complètement bouchée, et nous apercevons juste le bord du lac !
Finalement nous redescendons pour prendre le bus au village. Les éclaircies du début d'après-midi nous offriront une vue partielle sur les pics et monts enneigés du massif del Paine. Le paysage sur la route du retour est très joli, proche de la Patagonie Argentine avec la vallée brune peuplée de moutons, chevaux, estancia et habitations en bois... Par ce temps humide, nous sommes juste contents de ne pas avoir eu à faire le trek de quatre jours :)
Localiser le Parc national Torres del Paine
En savoir plus fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_Torres_del_Paine
Marine et Coline, deux sœurs rencontrées à El Chalten en Argentine, prennent leur revanche sur le Mt Fitz Roy qu'elles n'ont pu apercevoir à cause de la pluie, avec les tours de Torres del Paine au Chili !
Rappelez-vous la vidéo de Tonio au petit matin, après 4 semaines de voyage, des repas froids, des nuits glacées, les températures basses, la pluie et
"la rudesse des montagnes", une nuit de M dans une tente à moitié étanche, ...
Bonne continuation les filles, merci pour cette petite vidéo souvenir et collector de ce que nous n'avons pas vu et ne verrons peut-être jamais :)
Take care et Hasta luego.
Warmest greeting from France
19/02/2013
Nous continuons la découverte du Parc National Los Glaciares depuis El Calafate, un peu plus au sud de El Chaltén, au bord du lac Argentino. Sans attendre plus longtemps, nous attrapons le bus, direction le Perito Moreno. Nous retrouvons par hasard Marine et Coline, les deux sœurs françaises rencontrées à El Chaltén, au terminal et nous passerons l'après-midi ensemble.
Site inscrit au patrimoine de l'Unesco depuis 1981, le glacier Perito Moreno est l'un des trois seuls glaciers de Patagonie qui n'est pas en régression. Quelques chiffres : le front du glacier fait approximativement 5 kilomètres de long, avec une hauteur de glace de 170 m, dont 74 m sont émergés. Il avance d'environ 2 m par jour (700 m par an) et son épaisseur atteint à certains endroits jusqu'à 700 m. Difficile d'être insensible à la majestueuse beauté du Perito Moreno, monstre de glace qui s'étend sur 250 km2, 30 kilomètres de long, et d'une superficie équivalente à la ville de Buenos Aires.
Nous passons 5h sur le site à attendre que se détachent d'immenses blocs de glace. Nous assistons à de beaux effondrements de colonnes : ça grince, craque, gronde, claque dans l'eau et résonne. De belles petites vagues se forment après la chute ; beau spectacle qui récompense les longues heures d'attente. Nous retrouvons un autre groupe de français rencontrés dans le bus Bariloche » El Chaltén ; il y a donc un bon petit groupe de Frogs sur la passerelle, dont les discussions sont interrompues par les chutes inattendues de blocs de glace !
Le lendemain, nous partons en excursion BIG ICE sur le glacier. Nous traversons le bras d'eau laiteux bleu turquoise, dû à la fonte du glacier, pour rejoindre la rive sud du Perito Moreno. Après un brief au refuge et une heure de marche sur terre le long du glacier, nous enfilons les baudriers, crampons et commençons la marche sur la glace. C'est énorme, le glacier Franz Josef de Nouvelle-Zelande semble si petit à côté de ce monstre ! Nous évoluons trois bonnes heures sur le glacier avec un petit groupe de dix personnes. Nous passons des crevasses, découvrons des lagons et les pics de glace au loin offrent un paysage utopique, magique. Il y a un vent très fort dans ce couloir de glace... la Patagonie !
Nous nous arrêtons manger autour d'une lagune à l'eau cristalline et en dégradé de bleu pur au plus foncé, témoignant de la profondeur des crevasses. Courte pause conclue par une démo ukulélé, nous repartons au refuge par des petits couloirs et ponts de glace. Antoine souffre en silence avec ses ampoules aux pieds et nous résistons au vent qui manque de nous pousser dans des trous ! Au retour, on nous offre du whisky et des petits gâteaux sur le bateau, sympa (trop de glace dans le whisky, ça tourne en flotte !). Bonne et très belle expérience qui a su éveiller notre flamme de l'extrême... mais nous ne sommes pas prêts pour la Vertical Limit !
Au fait, pourquoi le glacier varie du blanc immaculé au bleu pur ?
Tout est question de compaction, et de diffusion optique. La glace compacte d'un glacier contient peu d'air, et de l'eau en abondance, qui fait office de diffuseur : la lumière blanche qui y pénètre rencontre une molécule d'eau, le rayon est donc diffuse avec une préférence pour les photons bleus, qui arriveront donc jusqu'à nos yeux. En superficie, par contre, la glace est souvent moins compacte et nous apparaîtra donc blanche.
Localiser Perito Moreno
Excursion BIG ICE, Hieloy Aventura
Source fr.wikipedia.org/wiki/Glacier_Perito_Moreno
18/02/2013
Toujours en Patagonie, nous voici à présent à El Calafate, une ville de la province de Santa Cruz, près de la rive sud du lac Argentino. Nous posons nos sacs quatre nuits dans une belle auberge et programmons rapidement notre séjour, riche en nouvelles expériences, mais pauvres de nous, videra notre porte monnaie ! Mais nous avons bien l'intention de profiter de la beauté des sites et c'est pour moi l'instant tant attendu, le bouquet final de mon tour du monde avec le glacier Perito Moreno, et mon rêve Patagonien : une sortie à cheval dans la pampa, les grands espaces et la nature sauvage des Andes.
Nous rencontrons donc Luciano et ses chevaux dans une petite estancia "Lago Roca", dans les environs d'El Calafate. Le folklore du ranch (yard en bois, vieux poêle, charrette, ...) et les tenues traditionnelles de Luciano et Dario (beret basque, bottes ou mocassins, pantalon échancré) installent rapidement en nous l'esprit Gaucho :) Première expérience à cheval pour Tonio, seconde pour moi après la sortie dans le désert de l'Atacama au Chili, nous sommes impatients de partir !
Antoine monte Estrella et moi Rubio. Nous partons au pas puis au trot dans le Parc National Los Glaciares, à travers champs. Nous montons jusqu'à un point de vue sur la plaine et le glacier Perito Moreno. Ce dernier se dessine en arrière plan, puis les montagnes, le lac Roca et le bras Rico se distinguent par leur couleur (laiteux emeraude pour Rico qui rejoint le glacier, et turquoise pour Roca), la vallée et sa végétation verdoyante ou brune, les arbres morts, et bien sur le vent de Patagonie pour vivre le truc jusqu'au bout.
La balade dure trois heures, durant lesquelles nous rencontrons des chevaux en liberté, des lapins, des aigles, des canards, des oiseaux, des guanacos. Autant dire que l'on en prend plein les yeux ! Pour ce qui est de l'équitation, "ça se conduit comme une voiture !" d'après Antoine qui semble s'être trouvé une nouvelle passion. Même pas mal au derrière, plutôt aux genoux pour Tonio... aille aille aille, dans quel état je vais vous le ramener !
Nous nous arrêtons au milieu de nulle part, auprès d'une cabane de fortune, à l'abri du vent. Les chevaux se reposent à l'ombre tandis que nous nous installons au soleil, autour d'un petit feu, sur des bancs et sièges en bois. Luciano prépare un petit barbecue et cuit des tranches de bœuf à la poêle, servi en sandwich et accompagné d'un vin rouge "Casa de Campo"... whatelse ? Ukulele, allez, un petit air de musique !
Au retour, nous sommes accompagnés de chiens de troupeau. Après deux mois à la ferme en Nouvelle-Zelande, je ne peux m'empêcher de siffler dans mon whistle, mais ils ne réagissent pas. On se regarde avec Tonio "Allez, on va chercher les bêtes" Ah ah ah. Je me vois très bien revenir passer une saison dans une estancia aux alentours d'El Calafate pour aider aux moutons... Ici pas de quad mais des chevaux dans un environnement idyllique, ça me va tout à fait :)
Localiser El Calafate
Sortie à cheval El Calafate, Cabalgatas del glaciar
En savoir plus fr.wikipedia.org/wiki/El_Calafate
16/02/2013
Nous quittons Bariloche en bus de nuit pour rejoindre El Chaltén, capitale nationale du trek, en empruntant le trajet mythique : la route nationale 40, importante voie routière d'Argentine (la plus longue route du pays) qui traverse le pays du nord au sud, parallèlement à la Cordillère des Andes, depuis La Quiaca a la frontière bolivienne, jusqu'au cap Virgenes à l'extrême sud de la Patagonie.
Nous découvrons El Chaltén, petit village d'un peu plus de 300 habitants, dans la province de Santa Cruz, au petit matin. Le Parc National Los Glaciares, aux portes du village, attire les randonneurs pour ses nombreux chemins balisés et la vue sur le Fitz Roy et ses aiguilles de granit environnantes.
Nous randonnons la première journée sur les courts circuits menant aux points de vues du lac Viedma et de la ville : Mirador de las Aguilas et Mirador de los Condores. Le mauvais temps nous fera rebrousser chemin, tandis que l'on s'échappait sur un autre parcours beaucoup plus long (un peu trop ambitieux).
Nous passons les deux jours suivants sous la pluie sans apercevoir le Fitz Roy et les pics alentours. Nous suivons donc les conseils du centre d'informations et nous partons à la journée pour le Lago del Desierto, a 1h15 au nord d'El Chaltén. Nous randonnons sous la pluie jusqu'au glacier et au lac de Huemul. Le sentier est pourtant principalement sous les arbres, mais nous arrivons en haut complètement mouillés.
Outre le plaisir de parvenir au bout d'un trek, il y a toujours cette bonne surprise en arrivant au sommet avec la découverte du panoramique, au détour d'un virage ou au passage d'une crête, tel un rideau dévoilant une oeuvre d'art ou un décor de spectacle, mais ces fois-ci, c'est "Made in Mère Nature" ou "Made in Pachamama" en Péruvien ! Le petit lagon laiteux bleu turquoise de Huemul dominé par le glacier du même nom. Très sympa et premier glacier pour Tonio.
Nous profitons du mauvais temps pour nous accorder une journée de repos à l'auberge, vadrouiller dans le village, reposer les pieds, et partager un asado avec Marine et Coline, deux sœurs françaises en tour du monde. La viande est extra, très tendre, accompagnée d'un petit vin rouge qui va bien et tout le monde craque pour un brownie au chocolat ! Ah ah les francais et la bouffe :)
Nous partons samedi au petit matin, après un lever de soleil sur le Fitz Roy, pour une longue journée de marche. Pas moins de 8h30 et 45 km dans le Parc National Los Glaciares pour en prendre plein les yeux et rattraper nos deux jours de pluie. Nous enchaînons le trek de la Laguna de los Tres et Laguna Torre, en passant à côté du glacier Piedras Blancas. Nous apprécions le Fitz Roy en début de parcours, avant qu'il ne se cache dans les nuages pour le reste de la journée. En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme une des plus dures au monde. Le granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes.
En bas, la vallée est peuplée d'arbres morts ; contraste saisissant avec la verdure, les glaciers, les lacs turquoises et la montagne. On se régale mais les pieds de Tonio pleurent a l'arrivée à l'auberge : de belles ampoules aux panards, assez grosses pour éclairer El Chaltén. Pour ma part, j'ai beaucoup de chance car ma douleur au pied droit depuis le trek de Bariloche a disparu au matin !
Localiser El Chaltén, Patagonie
En savoir plus fr.wikipedia.org/wiki/Fitz_Roy
12/02/2013
La Patagonie (en espagnol et en anglais Patagonia), également appelée « Le Grand Sud », désigne une région géographique appartenant au Cône Sud située dans la partie méridionale de l'Amérique du Sud. La Patagonie s'étend principalement en Argentine, sur 1 140 532 km2, et tout le long de la côte Pacifique du Chili sur 256 093 km2. Ces deux pays, séparés par la cordillère des Andes, abritent des paysages contrastés de montagnes, de glaciers, de pampa, de forêts subpolaires, de littoraux, d'îles et d'archipels.
Habitées depuis plus de 10 000 ans par les Sud-Amérindiens tels les Mapuches, les Tehuelches ou les Selknams. Après une colonisation lente et difficile, la plupart des autochtones disparurent, remplacés par une population métissée qu'on peut qualifier de « sudaméricano-européenne ». Avec une densité de 3,8 habitants au km2 (3 habitants au km2 en Sibérie, 0,46 habitant en Alaska), la Patagonie est une des régions les moins peuplées au monde. Ses terres sont exploitées pour l'élevage de bétail en d'immenses fermes appelées estancias ou convoitées pour leurs ressources naturelles importantes. Elle représente des intérêts écologiques et géonomiques importants qui suscitent des convoitises.
11/02/2013
Nous quittons San Rafael et la province de Mendoza en compagnie de Jeremias, un argentin rencontré à l'hôtel qui nous a gentiment proposé le trajet jusqu'à Neuquen, ville étape avant Bariloche, notre prochaine destination. Nous traversons la Pampa avant d'entrer dans la région de la Patagonie. Ça me fait quelque chose de voir enfin ce nom écrit sur les bords de route, ça sent la fin de mon périple ; Patagonia, nous voila !
C'est en bus que nous comblons les derniers kilomètres pour rejoindre San Carlos de Bariloche. Nous traversons les grands espaces désertiques sur ces axes linéaires qui s'effacent à l'horizon dans les reflets de chaleur. Ici et là, des pompes peuplent le désert et délimitent les exploitations pétrolières. Au loin, des minis tornades soulèvent la poussière du désert et dessinent des tubes éphémères. Nous nous rapprochons de la Cordillère des Andes et le spectacle est assuré avec les montagnes aux pics cisaillants et le lac de Nahuel Huapi au premier plan.
Nous découvrons les alentours de Bariloche avec une rando au sommet du mont Cerro Campanario et sur les bords du lac. La vue panoramique depuis le mont s'étend jusqu'aux montagnes séparant le Chili de l'Argentine. On se pose dans une petite crique du lac aux eaux couleur émeraude, non loin de Villa Tahuel, pour manger notre pique-nique. Les plongeons depuis les rochers et la couleur de l'eau m'appellent... petit bain rapide avant de reprendre la route.
Les deux jours suivants, nous partons en trek autour de Bariloche. Nous choisissons le Laguna Negra, dans le parc national Nahuel Huapi, dans le cerro López. Nous partons avec Hernan, un argentin, sur le sentier de montagne de 14 km de long, débutant à Colonia Suiza et remontant une vallée en longeant la rive de la rivière Arroyo Goye. Le sentier traverse des bois, des marécages, des prairies et aussi des zones peuplées de cannes colihues. Nous faisons halte pour le lunch au bord du cours d'eau. Au-delà de 1 100 mètres d'altitude, le profil du parcours devient plus escarpé et nous évoluons à présent dans les rochers. Le temps, déjà couvert, verse ses premières gouttes lors de l'ascension et ne s'arrêtera pas avant le lendemain.
Nous arrivons à la lagune entourée de parois rocheuses verticales après 3h30 de marche, a 1 613 mètres d'altitude. Les nuages nous empêchent d'apprécier la vue sur les pics alentours, et la pluie nous décide rapidement à nous abriter au refuge Italia, sur la rive de la lagune. Nous passons la fin d'après-midi et la soirée avec d'autres randonneurs, sur des airs argentins et au son de la guitare qui passe de groupe en groupe. Nous rencontrons Ophélie et Eddine, un jeune couple de Français aventuriers, qui reviennent de quatre jours de marche dans les montagnes. Ce soir, ils troqueront la nuit sous tente et sous l'eau contre un petit peu de confort, au sec et avec un bon dîner à la lueur des bougies ! On se couche dans nos duvets dans le dortoir à l'étage, très sympa.
Retour à la civilisation le lendemain matin, après un bon petit déjeuner au pain grillé et chocolat chaud. Nous repartons sous la pluie et dans le vent pour attraper le bus de 12h10. Nous arrivons juste à temps après une course engagée par Antoine les quinze dernières minutes. Nous rentrons à l'auberge pour avaler un petit repas chaud et prendre une bonne douche avant de prendre le bus direction El Chalten, 26 heures de bus, oui oui, je peux l'écrire en toutes lettres, il n'y a pas d'erreur, vingt-six heures ! Des courbatures aux jambes pour Tonio et une gêne au pied droit pour moi, qui je l'espère ne va pas m'empêcher de trekker dans la belle région des lacs ! Terminée la gastronomie et les dégustations, nous commençons une nouvelle ère : les lacs, montagnes, glaciers, treks... la Patagonie.
Localiser San Carlos de Bariloche
Source fr.wikipedia.org/wiki/Lagune_Negra
10/02/2013
Petit tour sur la gastronomie et specialites argentine que nous avons deguste les premieres semaines.
08/02/2013
Hola ! Après un long silence de six mois, je suis content de vous lire de nouveau et d'avoir enfin de vos nouvelles. Dommage que ce soit déjà la fin de l'aventure ! Merci pour vos nouvelles. Je vois que les temps sont durs pour vous à Saint-Sauveur : mauvais temps, beaucoup de malades,... J'espère tous vous revoir en bonne santé au retour.
A bientôt et bon rétablissement aux malades. Fred
Lire les autres echanges avec la classe de Saint-Sauveur le Vicomte »
06/02/2013
Nous nous arrêtons une journée à San Rafael, entre Mendoza et Bariloche, pour visiter le Cañon del Atuel et la Valle Grande. Le paysage est un bon échantillon des écosystèmes andins avec l'érosion hydrique et éolienne, sculpté à la patience des siècles. Nous traversons le canyon sur des pistes de cailloux au milieu des montagnes et des centrales hydro-électriques.
Ce paysage accidenté se prête à la pratique de sports d'aventure, mais ayant déjà fait une descente de rafting dimanche dernier, nous nous contentons de nous baigner dans la rivière Atuel, bien rafraîchissante par 38 degrés ! Nous avons l'œil bien aiguisé lorsqu'un groupe de filles et camera débarquent sur la rive pour une descente rafting ; sans doute les Miss Argentine en préparation... en tout cas elles s'y prêtaient bien :)
05/02/2013
Voici une recette de l'Empanada, petit chausson de viande typique de la gastronomie argentine qui trouve sa place à n'importe quelle occasion : entrée, snack, ... On trouve les empanadas au Chili, Bolivie, Pérou, ... mais sont garnis différemment.
Ingrédients
Préparation
Variante : la farce des empanadas est préparée de façon différente dans chaque région du pays. Possibilité d'ajouter des raisins secs dans la farce.
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Source 750g.com | photo gillespudlowski.com
03/02/2013
On passe notre dimanche en compagnie d'Anne et Javier, un couple Franco-Argentin, et de leur famille, pour une descente en rafting sur la rivière Mendoza Rio. Descente calme mais fraîche : on peut se mettre à l'eau dans le courant et passer une suite de vagues ! Beaucoup de familles viennent en voiture sur le bord de la rivière pour passer la journée au soleil, se baigner et faire un asado dans les cailloux.
La famille nous invite à rester pour un barbecue au choripan (sandwich saucisse) et vin sous une tonnelle. Après-midi farniente à la piscine, tennis de table, partage du maté, boisson traditionnelle en Argentine. Cette boisson est préparée avec des feuilles de yerba mate. Elle se boit dans une calebasse grâce à un tube métallique qui sert aussi de filtre, la bombilla. Pour le savourer, les gauchos se mettent en cercle et se passent la boisson de main en main selon un rituel très précis qui invite, par exemple, les participants à faire circuler la calebasse dans le sens anti-horaire afin de faire passer le temps moins vite.
Chaude ambiance au bord de l'eau avec les danses latinos salsa et bachata. Sur le retour, nous nous arrêtons sur le petit marché artisanal de Chacras, très convivial et animé malgré l'heure tardive (21h).
Merci beaucoup Anne, Javier & Family pour votre accueil et votre générosité, nous avons passé une très bonne journée entourés de locaux et nous avons beaucoup appris sur la culture Argentine.
02/02/2013
Nous venons de passer quatre jours à Mendoza, ville située au pied des Andes. Les nuits et matinées sont plus fraîches qu'à Buenos Aires mais les après-midi restent chaudes. Nous visitons donc rapidement la ville en nous promenant dans les rues et dans le parc Martin, jusqu'au mont de la Gloire "Cerro de la Gloria".
Le second jour, nous réservons un tour de vélo et vin dans la petite province de Chacras de Coria. Nous visitons trois domaines différents et dégustons une bonne dizaine de vins. Alta Vista est la première bodega de la journée : un très beau jardin avec vue sur les vignes et les Andes au fond. Visite de la fabrique, des cuves de fermentation et des caves avant de passer à la dégustation du vin blanc Torrontes (produit à Salta), et de deux vins rouges Malbec et Bonarda.
On reprend les vélos pour rejoindre une plus petite production "Carmelo Patti", beaucoup moins commerciale mais les vins sont meilleurs : Malbec, Cabernet Sauvignon et un Gran Assemblage. Monsieur Carmelo nous donne de bons conseils pour conserver le vin.
Enfin, la pause tant attendue après quelques kilomètres parcourus sous les platanes de la ville de Chacras : Lunch time au restaurant du Clos de Chacras. On nous sert un vin frais pétillant pour nous rafraîchir avant de passer au plat principal : une très belle pièce de bœuf cuite au feu de bois avec une petite salade, pommes sautées ; le tout arrosé de vin rouge Malbec. Un régal !
On termine la journée dans une petite production de produits sucrés, salés, chocolats et liqueurs. Nous goûtons à l'absinthe, 75% d'alcool : ca déchire et ça brûle partout ou ca passe :)
02/02/2013
Voici une petite selection de musique Argentine.
Leon Gieco - Hoy Bailaré
Gotan Project - Santa Maria
Gotan Project - Rayuela
Catupecu Machu. Vi llover
Fabiana Cantilo - Pupilas Lejanas
Bersuit Vergarabat - Cambiar El Alma
Gustavo Cerati - Crimen
Fito Paez - Te vi
Enanitos Verdes - Lamento Boliviano
30/01/2013
Le Français et le Peruvien se sont bien retrouvés en terre argentine ! Ça fait bien plaisir de retrouver le frangin pour le dernier mois. Pour lui, la transition est rude : quitter la France sous la neige et arriver ici en Amérique du Sud avec 35 degrés, et un soleil brûlant !
Nous restons trois jours à Buenos Aires*, la capitale de l'Argentine, pour visiter les quartiers San Telmo, Palermo et La Boca, ce joli quartier aux maisons multicolores. Nous visitons également la maison du gouvernement, la Rosada casa, en quête d'ombre et de climatisation ; la chaleur est difficile à supporter à Buenos Aires.
Premier bain dans l'ambiance argentine avec le petit marché artisanal rue Defensa. De nombreux exposants de bijoux, peintures, sculptures, vêtements, de la musique tango live dans la rue et des espaces très conviviaux où l'on se retrouve pour manger un "Choripan", sandwich au chorizo. On n'a pas pu s'empêcher de goûter à la bonne charcuterie, réputée en Argentine.
Nous nous dirigeons à présent vers Mendoza, ville au pied de la Cordillère des Andes, ou nous espérons trouver un peu de fraîcheur...
* Buenos Aires est la capitale et la ville la plus importante de l'Argentine, c’est aussi la deuxième ville la plus peuplée d’Amérique du Sud (après São Paulo) et une des 16 plus peuplées au monde. Les habitants sont les « porteños », littéralement « les habitants du port », à ne pas confondre par les « buenos-airiens », habitants de la province de Buenos Aires dont ne fait pas partie la capitale fédérale. Ils sont pour la plupart d'origine espagnole ou italienne et la religion prépondérante est le catholicisme.
Buenos Aires est situé sur la rive Ouest du fleuve Río de la Plata au niveau de l’embouchure avec l’océan Atlantique. Elle a le port le plus important du pays et est le centre politico-économique du pays. C’est aussi un centre artistique important de la culture occidentale avec de nombreux musées, théâtres, bibliothèques et galeries d'arts.
Localiser Buenos Aires
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28/01/2013
Nous attrapons le ferry de 8h pour rejoindre Colonia del Sacramento, la petite ville d'Uruguay, en face de Buenos Aires. L'heure et demie de traversée sera réparatrice de sommeil pour tous les deux. Il fait déjà très chaud à notre arrivée : les 35 degrés et la fatigue ne nous aident pas dans la visite. Nous errons dans les ruelles en cherchant l'ombre.
Après avoir monté au petit phare, tourné dans les vieilles rues de la ville et fait le tour de la pointe, nous nous posons sur une terrasse pour manger. La fin d'après-midi fut propice à la sieste sur un banc ou allongé dans l'herbe...
Nous arrivons à 16h au terminal du ferry, une heure avant l'embarquement de 17h, comme demandé. Seulement Tonio s'aperçoit que l'horloge du terminal indiquait déjà 17h ; nous ignorions l'heure de décalage. Impossible de changer le billet retour, nous devons en racheter un pour le dernier trajet de 21h45.
Pour nous occuper, nous louons un kart de golf pour 2h. Nous refaisons les ruelles du centre historique plusieurs fois et explorons les quartiers plus éloignés, sans grand intérêt. Finalement, nous passerons le check-in et la douane à 20h30, plus d'une heure avant le ferry ! Fin de soirée dans le hall du backpacker avec l'équipe de l'hôtel pour une session guitare, ukulélé et vin ! Bien sympathique :)